Journées St François de Sales 2015: sur les pistes du nouveau monde…
3 février 2015 § 1 commentaire
Isabelle, notre chargée de communication, revient de la rencontre nationale annuelle de la presse catholique à Annecy. J’en profite pour vous proposer ici le magnifique message du pape François à l’occasion la 49eme journée des communications sociales: « communiquer la famille, milieu privilégié de la rencontre dans la gratuité de l’amour »…Et je laisse tout de suite la parole à Isabelle:
« De retour d’Annecy où je viens de passer deux jours pour suivre les 19èmes journées saint François de Sales organisées par la Fédération des Médias Chrétiens ( FMC), je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous l’intensité de ces journées. J’ai participé à ce rendez-vous annuel, les 22 et 23 janvier pour la cinquième année consécutive. Cela commence à me donner une certaine expérience, mais aucune lassitude, vu la variété toujours renouvelée des thèmes et des échanges!
Ces journées réunissent environ 200 journalistes, responsables éditoriaux, communicants, traditionnellement à Annecy, ville de saint François de Sales. Le thème particulièrement ambitieux de cette année était : « Accompagner nos publics sur les pistes du nouveau monde ».Vous pouvez imaginer la richesse des débats, animés comme l’année dernière par Frédéric Mounier, grand reporter à la Croix et coordinateur du programme. Difficile de rendre compte de tout en quelques lignes…Aussi je vous encourage vivement à retrouver le programme complet et le texte de certaines interventions sur le site de la FMC.
Le Père Timothy Radcliffe a prononcé la conférence d’ouverture sur le thème : « nouvelles boussoles pour nouveaux désirs », elle a été suivie d’un débat passionnant : « au sein de nos démocraties épuisées, quel peut être le sens de l’espérance chrétienne ? » Après les conférences en séance plénière, des ateliers nous sont proposés chaque année. C’est un temps plus axé sur la formation professionnelle où nous avons le loisir d’échanger nos expériences, et d’aborder des points plus techniques concernant les pratiques professionnelles de chacun.
Ces journées organisées tous les ans à l’occasion de la fête du « patron des journalistes » offrent également aux assistants la possibilité d’assister à une messe célébrée dans la paroisse des italiens. Et bien sur, cette année comme de coutume, n’a pas manqué la ballade au coeur de la vieille ville. On ne se lasse jamais de la redécouvrir!
J’aime particulièrement ces journées, pour leur caractère formatif, mais aussi pour les rencontres humaines qu’elles favorisent. L’ambiance toujours aussi détendue et chaleureuse m’a permis de renouer des amitiés, de faire connaître un peu mieux à certains la vie et le travail ordinaire des personnes de l’Opus Dei. J’ai pu aussi partager la joie de la récente béatification de don Alvaro, premier successeur de st Josémaria à la tête de l’Opus Dei 🙂
Rendez-vous donc à nouveau l’année prochaine, en souhaitant que de nombreux jeunes communicants et journalistes viennent apporter leur grain de sel à notre réflexion! Et merci encore aux organisateurs…
« Au sein de nos démocraties épuisées, quel peut être le sens de l’espérance chrétienne ? »
Le Christ, c’est Celui qui a apporte la delivrance et a donne la lumiere. Delivrance et lumiere non plus pour le corps qui perit, mais pour l’esprit qui demeure. Lors, si les democraties etaient enracinees ou plus precisement exercaient le Christianisme, dit autrement, prennent en charge les principes Chretiens et les traduisaient en realites pratiques, elles ne connaitraient pas l’epuisement.
L’esperance dont le Christ porte temoignage est eternel. Et ce qui est eternel ne s’oppose pas au temps, n’est pas son contraire. Les deux sont irreducibles. L’esperance chretienne est eternelle. Le sens que donne l’homme a cette esperance depend de l’homme.
Les democraties devraient se charger de cette esperance et l’exercer dans la pratique. Elles sont epuisees par qu’elles ne se nourissent pas a la Source Intarissable.
Il faut donc poser la question du pourquoi de l’epuisement.
Bien sincerement,
Clement Gavi.