déclarations de la porte parole de l’Opus Dei en France

9 septembre 2011 § Poster un commentaire

Béatrice de La Coste, porte-parole de l’Opus Dei en France, fournit des précisions à propos de la comparution devant la justice de deux membres de l’Opus Dei sur des questions relatives au droit du travail.

Comme le montre la chronologie des faits, nous nous trouvons face à un procès en correctionnelle touchant des questions relatives au droit du travail.

Les deux parties en présence sont constituées par Catherine Tissier et son avocat (accusation) et l’Ecole Technique Privée d’Hôtellerie Dosnon gérée par l’association ACUT.

Il est reproché à l’Ecole hôtelière de faire effectuer à ses élèves, dans le cadre de leur formation en hôtellerie et en restauration, un travail professionnel non rémunéré.

(l’école fournit les explications et précisions à ce propos sur son site, dans un communiqué de presse : www.ecole-dosnon.com)

Au cours des différentes phases de ce procès, l’avocat de l’accusation a essayé d’impliquer la Prélature de l’Opus Dei, institution de L’Eglise Catholique à laquelle Catherine Tissier a appartenu jusqu’en 2001. Cependant, après plusieurs enquêtes,  la justice française a considéré qu’il n’existe aucun fondement pour impliquer l’Opus Dei.

Même si je ne partage pas la version de certains faits et les jugements  émis par Catherine Tissier, je tiens à redire avant tout mon profond respect envers elle et lui exprimer ma solidarité pour sa souffrance personnelle qui se dégage de  ses interventions publiques.

En même temps, en raison des allusions faites à l’Opus Dei dans certaines des nouvelles  parues récemment, il me paraît utile de faire part de quelques observations :

  •  La prélature de l’Opus Dei est une institution de l’Eglise Catholique qui dépend de la congrégation pour les évêques. Sa mission est de diffuser la recherche de la sainteté dans la vie ordinaire. Son fondateur, saint Josémaria Escriva, a été déclaré saint par Jean Paul II le 6 octobre 2002.

Font actuellement parti de l’Opus Dei : le Prélat (l’évêque Mgr Javier Echevarria), 2 000 prêtres, et 86 000 laïcs, hommes et femmes dont environ 70% sont des personnes mariées. C’est une institution publique, dont les nominations et actes officiels sont publiés dans le bulletin officiel Romana. Le vicaire de l’Opus Dei en France est Mgr Antoine de Rochebrune.

Dans le cadre de sa mission d’évangélisation, la prélature  assure une assistance pastorale et une orientation chrétienne à des centaines d’institutions sociales et éducatives à travers le monde.: des écoles et des centres de formation professionnelle, des hôpitaux,  des centres aptes à l’organisation de retraites spirituelles, des universités et autres centres éducatifs, comme par exemple, en France, l’école Dosnon.

  •  Crée en 1970 par l’ACUT « Association de Culture Universitaire et Technique », l’ETPH Dosnon est une école hôtelière privée hors contrat, dépendant de l’Académie d’Amiens.

Elle propose une formation sur 3 ans et prépare au bac pro Restauration. L’enseignement général et technique suit les programmes de l’Education Nationale et les élèves sont préparés aux diplômes d’Etat (de fait 98% des élèves les obtiennent).

L’ACUT et l’école assument la responsabilité de tous les aspects éducatifs, administratifs et de gestion.

Plusieurs personnes de l’Opus Dei travaillent à Dosnon, en collaboration avec beaucoup d’autres personnes.

Comme toutes les institutions sociales et éducatives auxquelles collabore l’Opus Dei, Dosnon est ouverte à des personnes de toute religion (croyantes ou non) et de toute condition sociale. 

Depuis la fondation de l’Ecole en 1970, la prélature de l’Opus Dei prend en charge son aumônerie et s’efforce de diffuser dans toutes ses activités un climat chrétien de liberté, de solidarité et de respect.

L’apport spirituel de l’Opus Dei se manifeste également à travers la présence de plusieurs de ses membres, professeurs à l’école. Ils contribuent pour leur part à faire découvrir aux élèves l’amour du travail soigné et la beauté des professions de service à la personne, au-delà de sa dimension purement technique. 

  •  Depuis le début de ce procès en 2002, la prélature a collaboré avec la justice en répondant à toutes ses sollicitations.

L’école a eu cette même attitude d’ouverture et de confiance vis-à-vis de la justice, d’après ce que j’en ai su à travers son équipe de direction. Elle a facilité au maximum le travail des enquêteurs.

Il est d’ailleurs dans l’intérêt de l’une et l’autre institution que le droit du travail soit bien appliqué et  les élèves ou enseignants dûment protégés.

  • Dans le cadre d’une information sur des sujets comme celui-ci, il est important de bien distinguer deux types de faits. :

– ceux  sur lesquels porte le procès  (une question comme on l’a déjà dit relevant du droit du travail et qu’il est de l’intérêt de tous de voir résoudre de la meilleure façon possible)

– ceux qui relèvent d’autres domaines, clairement écartés comme non crédibles par la justice, après enquêtes, et sur lesquelles est malgré tout revenu à plusieurs reprises l’avocat de l’accusation.

Cette manière de procéder de l’avocat induit  une confusion dans l’opinion publique  car il met en avant des thèmes  qui n’ont rien à voir avec le procès (pour la plus grande partie des questions relatives à l’engagement spirituel  préalablement pris par Catherine Tissier, dont elle fait actuellement une relecture déformée et décalée). L’insistance de l’accusation à comparer une institution de l’Eglise Catholique à un groupe sectaire est difficilement compréhensible. Ce qui est sûr c’est que le recours constant aux médias confère une grande visibilité à son action, au détriment de la réputation d’un bon nombre d’autres personnes.

  • L’appartenance à l’Opus Dei implique assurément des engagements exigeants sur le plan spirituel et religieux. C’est le cas également d’ailleurs pour le mariage ou la vie consacrée. Il s’agit d’engagements librement acquis et librement vécus : la liberté est l’unique contexte possible pour vivre la vocation chrétienne.

Je reste à la disposition des moyens de communication qui le souhaitent, pour fournir plus d’informations au sujet de l’Opus Dei.

                                             Béatrice de La Coste

 Service d’information et communication de l’Opus Dei en France

Contact presse, Patricia Laporte: 06 44 17 81 54

 

 

 

 

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