Justice et médias : amalgame autour d’un procès
15 septembre 2011 § Poster un commentaire
Au cours des différentes phases de ce procès, l’avocat de l’accusation a essayé d’impliquer la prélature de l’Opus Dei, institution de l’Eglise catholique à laquelle Catherine Tissier a appartenu jusqu’en 2001.
Après plusieurs enquêtes, la justice française a cependant considéré, et clairement confirmé par sa décision, qu’il n’existe aucun fondement pour impliquer l’Opus Dei.
Je suis choquée par l’obstination de l’avocat de l’accusation à continuer de diffuser une information décalée par rapport à la réalité juridique.
Son action médiatique ne peut à mon sens qu’engendrer des souffrances supplémentaires chez les diverses personnes mises en cause. Je pense notamment aux deux responsables de l’école mises en examen, qui doivent affronter une publicité sans aucune mesure avec les motifs techniques de leur éventuelle contravention. Elles ont de quoi se sentir atteintes personnellement et injustement.
Cette manière de procéder de l’avocat induit une confusion dans l’opinion publique car il met en avant des thèmes qui n’ont rien à voir avec le procès (pour la plus grande partie des questions relatives à l’engagement spirituel préalablement pris par Catherine Tissier, dont elle fait actuellement une relecture déformée et décalée).
L’insistance de l’accusation à comparer une institution de l’Eglise Catholique à un groupe sectaire est difficilement compréhensible. Ce qui est sûr c’est que le recours constant aux médias confère une grande visibilité à son action, au détriment de la réputation d’un bon nombre d’autres personnes.
Béatrice de La Coste
Service d’information et communication de l’Opus Dei en France
Contact presse, Patricia Laporte: 06 44 17 81 54
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