Concours général de Théologie, la parole aux jeunes!
21 mars 2012 § Poster un commentaire
J’ai assisté ce week-end à un événement formidable. Modeste certes en apparence, par rapport à l’intérêt que lui a porté l’opinion publique. Mais FORMIDABLE, à mon sens! Il s’agissait de la finale du 13ème Concours Général de Théologie des classes prépas, organisée aux Bernardins. Thème: la mission
Ce week-end même où les stars du monde des lettres se disputaient la vedette au Salon du Livre et où Mélanchon allait reprendre la Bastille, 8 lycéens de prépa planchaient sur leur oral. Ils allaient livrer tour à tour leurs réflexions sur les sujets proposés par un jury présidé par Mgr Beau évêque auxiliaire de Paris: « Est-il légitime d’évangéliser des peuples ayant déjà leur propre religion? » « Comment, au delà de toute violence,vivre la mission aujourd’hui »?
Agathe, Pierre-Louis ou Marie, chacun avait sa manière d’aborder le sujet, dans le fond comme dans la forme. On y retrouvait les sensibles , les émotifs, les structurés, voire hyper-structurés…les âmes intérieures et les fougueux militants. Bref, tout le panel humain de ces passionnés de l’Evangile qui ont traversé les siècles de l’histoire de l’Eglise.
Ce qui m’a frappée? Cette envie partagée avec conviction et talent par ces jeunes de communiquer cet « amour si grand qui se répand sur le monde »: « Le Chrétien ne peut pas garder pour lui une bonne nouvelle qui est d’une telle force »..
J’ai aimé aussi la maturité et le réalisme de leur réflexion sur le relativisme contemporain et ses conséquences sur les défis de l’évangélisation dans le monde actuel; leur profond attachement à la liberté de chacun et leur admiration sincère pour tout ce qu’il y a de beau et de vrai en toute culture humaine; leur soif de paix et de justice comme leur souci de « ne pas affadir le message du Christ »…
La conclusion de Mgr Beau en forme d’invite aux participants, à leurs familles et amis venus les soutenir pourrait se résumer en deux mots: formation et engagement. Ne pas laisser la raison comme un terrain inculte: arme la plus efficace pour éviter de laisser engendrer autour de soi un monde de violence et d’intolérance. Oser le risque de la foi et de l’engagement, dans le mariage, la vie sacerdotale ou tout autre forme d’appel à suivre le Christ de plus près…
Que dire de plus? Hermine m’a émue, Marie m’a fait rire et Sibylle m’a impressionnée et convaincue! Belle jeunesse et bel avenir pour l’évangélisation: la petite fille Espérance n’en a pas fini de faire des siennes…
Je vous livrerai bientôt les propos et impressions de la lauréate, Sibylle. Ils vous donneront un aperçu de ce petit moment de bonheur, plein de promesses.
Votre commentaire